L’acquisition d’un bien immobilier requiert souvent un passage à la banque ou dans un établissement de micro-finance. La statistique indique qu’un foyer sur trois a souscrit un crédit immobilier pour pouvoir être propriétaire, au risque de s’endetter. Il existe pourtant certaines techniques pour réussir à faire des économies alors qu’on a contracté un emprunt.
L’endettement, en forte progression
Actuellement, de plus en plus de foyers sont en situation d’endettement. Cela est expliqué par un assouplissement des conditions d’octroi d’un crédit. En effet, les établissements bancaires se voient obligés alléger certaines conditions, à cause de la pression grandissante de la concurrence mais aussi pour la politique des taux négatifs de la BCE. Cette ouverture des vannes est alors l’unique alternative pour attirer le plus de clients, mais aussi pour réussir à se débarrasser des liquidités dormantes.
Pour atteindre ces objectifs, les banques ont opté pour le crédit immobilier comme produit pour attirer les clients. Toutefois, force est de constater que ce type d’emprunt n’est pas l’idéal pour la rentabilité.
Ainsi, aujourd’hui, les banques sont plus ouvertes aux clients. Elles prennent en considération tous types de profil. Mais surtout, ces établissements sont plus à enclin dans la renégociation de prêt ou la rallonge des durées de remboursement.
Cette « séduction » inquiète pourtant le Haut conseil. En effet, elle menace la stabilité financière des foyers. Pour pallier ce souci, certaines recommandations devront entrer en vigueur à partir de cette année. Il s’agit notamment de l’interdiction formelle de dépasser le taux d’usure ainsi que le respect du taux d’effort de 33%. En plus de ces conditions, les banques ne sont pas autorisées à accorder des prêts sur une durée supérieure à 25 ans.
La renégociation de crédit
Depuis 2 ans, les taux d’intérêt en crédit immobilier affichent un recul. Cette situation a fortement dopé le marché, ce qui a permis à 2019 d’être l’année qui a enregistré un volume de transactions record.
Pour essayer de profiter du système, les ménages qui ont un crédit en cours ont opté pour une solution efficace : la renégociation de crédit. Cette alternative permet en effet une réduction significative sur le coût total du financement.
D’ailleurs, les professionnels du crédit affirment que même un écart de 0.5 point peut entrainer une différence significative lorsqu’il s’agit d’un capital important sur une longue durée. Les récentes statistiques de la Banque de France témoignent également de cette appétence des clients.
En effet, la renégociation représente plus de 25% des dossiers traités pour les établissements prêteurs et les courtiers. La renégociation reste intéressante même pour un dossier récent, qui a déjà bénéficié du taux compétitif du marché. Il n’est pas rare que l’on rencontre des emprunteurs qui en sont à leur 2ème ou 3ème négociation.
Après la renégociation, le rachat de crédit
La pratique veut que les emprunteurs qui désirent obtenir un taux compétitif reviennent vers l’établissement qui leur a accordé les fonds en premier. Or, il existe une autre alternative qui est, s’adresser à un autre organisme pour un rachat de crédit. Les professionnels affirment même qu’un autre banquier est plus enclin à proposer un taux avantageux pour attirer le nouveau client.
Malgré un avantage certain, cette technique présente un désavantage conséquent. En effet, cette option affiche des frais plus élevés. En effet, le client doit payer des indemnités de remboursement anticipé, qui équivaut à 6 mois d’intérêt, avec un seuil qui ne doit pas dépasser 3% du capital restant. De plus, il doit s’acquitter des frais de dossier ainsi que le rachat de la garantie.
Avant de passer par cette alternative, il est alors nécessaire de bien déterminer le gain potentiel tout en évaluant la pertinence de l’opération. Pour cela, il est judicieux d’avoir recours aux services d’un spécialiste ou d’un blog sur l’immobilier.